Loir-et-Cher : « les transporteurs se heurtent au choix de l’énergie »
02 février 2022
« Je n’ai pas honte de le dire. Parfois, je préfère laisser le camion chez moi plutôt que de le faire rouler, ça me coûte moins cher. », nos adhérents réagissent à la hausse des prix des carburants à la Nouvelle République.
Depuis trente-cinq ans qu’il est dans le métier, Pascal Filotto, directeur des activités de transport et de logistique chez Chavigny, n’a jamais connu un gasoil aussi cher. Au 20 janvier 2022, il payait le litre de carburant 1,33 € HT au départ du dépôt. « À mon sens, les prix vont encore augmenter, tellement la demande est forte dans le transport. Nous sommes nous-mêmes transporteurs de carburant, et nous n’arrivons pas à fournir nos clients. »
À l’heure où les prix des carburants flambent, la renégociation des contrats entre les transporteurs et leurs clients n’est pas simple. Comme l’a constaté Jean-Nicolas Hernandez, dirigeant de l’entreprise de transport routier à Saint-Lubin-Vergonnois. Avant de s’engager sur une prestation de fret, il la regarde à deux fois : « Je n’ai pas honte de le dire. Parfois, je préfère laisser le camion chez moi plutôt que de le faire rouler, ça me coûte moins cher. »
Chez Altrans, société de transport routier basée au Controis-en-Sologne, les chauffeurs ont deux moyens de faire le plein de leur réservoir : au sein de l’entreprise via une cuve de 90.000 litres de carburant, soit dans des stations-service équipées pour les poids lourds. « Se faire livrer le carburant directement chez nous nous coûte moins cher car il n’y a pas d’intermédiaire, mais il n’est pas prévu pour autant que nous installions une deuxième cuve », explique William Peschet, responsable des achats et contrôleur de gestion au sein du groupe Altrans. Alors, comment réduire la facture carburant ?… Lire la suite de l’article